- le tryptophane, il a un rôle anti-anémique, il sert à la fabrication de l'hémoglobine.
- la lysine et l'arginine sont indispensables pour le développement de l'embryon.
Voici un petit tableau donnant la teneur en énergie pour 100g. |
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Calories/gramme | Protéines brutes | Calcium | Phosphore | Matières grasses | |
Lait entier | 680 | 3,5 | 0,12 | 0,009 | 3,9 |
Lait écrémé | 360 | 3,5 | 0,13 | 0,090 | 0,1 |
Lait écrémé en poudre | 3730 | 38 | 1,30 | 0,950 | 1 |
- les vitamines hydrosolubles, ou solubles dans l'eau, groupe B, C, P, H
- les vitamines liposolubles, ou solubles dans les graisses, A, D, E, K
- le Plantin, de préférence, les graines mi-mûres seront distribuées. Les oiseaux les acceptent facilement. Le Plantin combat la diarrhée.
- le pissenlit, il apporte de la choline et a donc un effet régulateur sur le foie des oiseaux. Nous pouvons distribuer les graines mais aussi les feuilles.
- le mouron, très prisé des éleveurs de canaris, il attire très peu les agapornis (il attire cependant beaucoup les grandes perruches, ainsi que la bourse à pasteur et le séneçon).
LA VERDURE | |||||
Nom | Protéines brutes(%) | Lipides(%) | Calcium(%) | Phosphore(%) | Glucides(%) |
Carotte | 1,1 | 0,2 | 0,038 | 0,037 | 9,1 |
Laitue | 1,2 | 0,2 | 0,060 | 0,030 | 2,5 |
Pissenlit | 2,7 | 0,7 | 0,180 | 0,066 | 9,2 |
Trèfle | 32 | 7 | |||
Luzerne | 17 | 27,5 | 1,600 | 0,260 | |
Plantain | 16 | 27 | 3,200 | ||
Tomate | 1,1 | 0,2 | 13 | 4 | |
Chou | 1,4 | 0,2 | 0,420 | 0,070 | 5,7 |
LES FRUITS | ||||||||
Nom | Protéines brutes(%) | Lipides(%) | Glucides(%) | Calcium(%) | Phosphore(%) | Fer(%) | Vitamines | Observations |
Pomme | 0,3 | 0,5 | 15 | 0,006 | 0,010 | 0,0003 | A et hydrosolubles | Riche en minéraux et en vitamines |
Poire | 0,4 | 0,4 | 15 | 0,008 | 0,008 | 0,0003 | ||
Sorbier | 6 | 6 | 65 | C | Riche en vitamines et en oligo-éléments | |||
Datte | 2,2 | 0,5 | 73 | 0,059 | 0,003 | 0,0030 | A, C, groupe B | |
Figue | 4 | 60 | Riche en énergie |
LES GRAINES | |||||
Nom | Protéines brutes(%) | Lipides(%) | Phosphore(%) | Calcium(%) | Vitamines |
Alpiste | 16,5 | 5 | 0,40 | 0,05 | Groupe B + E |
Millet blanc | 10 | 4 | 0,30 | 0,05 | |
Millet jaune | 12 | 4 | 0,05 | 0,28 | Presque toutes à un taux peu élevé, sauf C |
Millet roux | 12 | 5 | 0,28 | ||
Moha | 14 | 8 | 0,33 | 0,03 | |
Gruau avoine | 13 | 2 | 0,40 | 0,09 | |
Riz paddy | 7 | 30 | 0,21 | 0,06 | |
Chènevis | 23 | 50 | 0,85 | 0,20 | Liposolubles |
Tournesol | 25 | 33 | |||
Lin | 23 | 4 | 0,60 | 0,26 | |
Maïs | 9 | 1,70 | 0,25 | 0,03 | Groupe B |
Blé | 11,5 | 0,33 | 0,33 | 0,05 | Manquent C, D, A très faible |
LES GRAINES | ||
Nom | Acides aminés | Observations |
Alpiste | Tryptophane et Arginine | Manque lysine et méthionine,Teneur insuffisante en calcium,Bonne source d'oligo-éléments |
Millet blanc | Manque lysine, tryptophane et arginine,Teneur en calcium insuffisante,Apport d'énergie | |
Millet jaune | Idem au millet blanc | |
Millet roux | Idem au millet blanc | |
Moha | ||
Gruau avoine | Lysine, Thréonine, Arginine,Acides aminés soufrés | Faible teneur en calcium,Riche en énergie,Riche en zinc et en cuivre |
Riz paddy | Lysine,Tryptophane,Thréonine,Arginine,Acides aminés soufrés | Riche en énergie,Équilibré en acides aminés indispensables,Assez pauvre en protéines |
Chènevis | Équilibré sauf en lysine | |
Tournesol | Équilibré sauf en lysine et en leucine | Riche en graisses et en protéines |
Lin | ||
Maïs | Déficient | Faible teneur en minéraux,Très riche en énergie,Manquent lysine et tryptophane |
Blé | Tous présents à un taux moyen | Équilibré |
LES DIFFÉRENTES VITAMINES | ||||
Vitamines
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Structure chimique
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Source principale
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Rôle physiologique
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Carences
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A
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Axérophtol, Rétinol dérivé du carotène | Huile de foie de morue, Oeufs, Fruits,Carotte, Jeunes pousses de saule ou d'arbres fruitiers, Lait | Nécessaire à la vision nocturne, Favorise la croissance | Perte de la vision crépusculaire, Baisse de la résistance aux infections, Mauvaise ossification |
B1
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Thiamine
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Levure de bière, Foie, Riz complet, Blé, Maïs, Fruits
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Anti-névritique, Antibéribérique, Favorise la digestion et l'assimilation des glucides
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Troubles nerveux et cardiovasculaires (perte d'équilibre, Renversement de la tête sur le dos)
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B2
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Riboflavine
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Levure de bière, Foie, Oeufs, Lait, Céréales, Fruits verts
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Favorise la vision semi nocturne
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Baisse de l'acuité visuelle, Troubles de croissance, Mortalité dans l'oeuf
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B3 ou PP
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Nicotinamide |
Levure de bière, Foie, Fruits secs, Lait
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Rôle important dans la respiration cellulaire
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Troubles digestifs et nerveux
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B4
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Adénine
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Levure de bière, Foie, Betterave, Thé
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Permet la synthèse des nucléoprotéides
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B5
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Acide pantothénique
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Levure de bière, Foie, Jaune d'oeuf
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Arrêt de la croissance, Croûtes sur les pattes, Au coin du bec, Perte de plumes
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B6 | Pyridoxine | Levure de bière, Lait, Oeufs, Germes de blé | ||
B9 | Acide folique | Levure de bière, Légumes frais à feuilles vertes (épinards), Poissons | Antianémique | Anémie, Troubles de la croissance |
B12 | Cyanocobalamine | Foie, Poisson, Lait, Oeufs | Antianémique, action sur la croissance, utile pendant la mue | Anémie, Asthénie, Retard de la croissance |
C | Acide ascorbique | Légumes et fruits frais | Antiscorbutique, Favorise le développement des os, Stimule la résistance de l'organisme, Permet l'assimilation des aliments. | |
D | Cholécalciférol | Vient de l'irradiation de la peau par la lumière solaire, Huile de foie de morue | Antirachitique, Rôle dans l'ossification (favorise l'assimilation du calcium et du phosphore) | Troubles de l'ossification |
E | Tocophérol | Oeufs, Germes de blé, Verdure | Fécondité, Tonus musculaire | Baisse de la fécondité |
F | Huiles végétales | |||
H | Biotine | Foie, Jaune d'oeuf, Levure de bière | Facteur de croissance | Dermatite, Troubles psychiques |
K | Phylloquinone | Verdure, Mouron, Pissenlit, Insectes, Fruits, Foie | Antihémorragique, Permet la coagulation normale du sang | Hémorragies |
P | Fruits | Augmente la résistance des vaisseaux sanguins |
ANTIBIOTIQUESOn entend souvent dire "tel antibiotique agit sur les salmonelles" ou "tel autre sur le colibacille" et ces affirmations ont quelque chose d'absolue qui est très éloigné de la réalité.Quand on dit qu'un produit agit sur tel microbe, cela veut dire seulement qu'il agit sur ce microbe dans la grande majorité des cas et pas du tout "toujours".On parle "du" colibacille comme s'il n'en existait qu'un seul, alors qu'il en existe des milliers de types. Mais, bien plus, même si l'on prend un de ces types retrouvé chez divers malades, on se rend compte que le comportement de différentes souches n'est pas le même, certaines sont sensibles à un antibiotique donné, d'autres sont résistantes et pourtant du point de vue bactériologique il s'agit du même microbe.Il est donc facile de comprendre qu'un traitement ne peut être garanti à 100%. Si l'on veut savoir, à coup sûr, quels sont les antibiotiques efficaces, la seule solution est l'antibiogramme, examen par lequel on essaie divers antibiotiques sur une souche donnée d'un germe pathogène. L'antibiogramme est donc la planche de salut la plus sûre quand un traitement, efficace en générale, s'avère en échec dans un cas particulier.Les difficultés de l'antibiogramme :L'antibiogramme en lui même est un examen bien au point et pratiqué de façon courante.Les difficultés ne viennent pas de lui, mais de l'isolement du germe pathogène à partir de l'oiseau. En effet, dans le cas qui nous intéresse, on isole un germe banal et sur des cadavres en mauvais état de conservation on n'est jamais certain que le microbe isolé soit celui qui est à l'origine du problème.Ce serait plus facile avec un microbe spécifique comme une salmonelle car si on l'isole on peut être certain à 99% que c'est bien la cause de la maladie.C'est pourquoi, pour faire un antibiogramme efficace, nous conseillons toujours aux éleveurs de porter eux-mêmes un ou deux oisillons encore vivants au laboratoire le plus proche. C'est une condition essentielle pour que le résultat de l'antibiogramme soit valable et profitable.Les antibiotiques que d’erreurs sont répandues en leur nom !Les antibiotiques sont des produits généralement d'origine biologique provenant de certains champignons ou bactéries qui, au cours de leur développement, produisent des substances. La production de substances diverses dans ces conditions est connue depuis longtemps, mais on s'était, jusqu'à la découverte des antibiotiques, surtout préoccupé des substances toxiques qui expliquaient la gravité de certaines maladies comme le tétanos, la diphtérie, le botulisme et qui, en raison de leur haute toxicité, avaient été dénommées "Toxiques".Plus récemment, on a découvert que certains champignons microscopiques (moisissures) pouvait, eux aussi, produire des toxines en se développant dans les aliments destinés aux animaux; on les a dénommés mycotoxines.En fait, sur le plan de la production par les champignons ou les microbes, rien ne différencie une toxine d'un antibiotique. La différence n'existe que sur le plan de la toxicité pour les animaux supérieurs et l'antibiotique n'est en somme qu'une toxine non toxique pour eux mais capable par contre d'arrêter le développement ou de tuer certains microbes causant des maladies de ces mêmes animaux.Il est donc possible de donner les définitions suivantes :Toxine : substance produite par un microorganisme au cours de son développement et capable d'exercer une action toxique souvent très violente (la toxine botulinique est le poison le plus violent qui soit connu) chez l'animal chez lequel ce microbe se développe ou chez l'animal qui l'a ingéré.Antibiotique : substance produite par un microorganisme au cours de son développement, capable de tuer ou d'arrêter le développement de microorganismes pathogènes et qui, aux doses normales, ne présente pas de toxicité.Ces deux conditions ne sont pas toujours remplies et, à coté des antibiotiques découverts et utilisés en thérapeutique on a, au cours des recherches incessantes, trouvé de nombreux produits ayant de remarquables propriétés "antibiotiques" (ce qui signifie "capable de s'opposer aux phénomènes vitaux"), mais trop toxiques pour pouvoir être utilisés, en quelques sortes des "toxines antibiotiques", sans compter avec les innombrables produits qui ne sont ni toxiques ni antibiotiques et dont on ne parle pas.Ce serait une erreur de croire que les microbes et les moisissures qui se sont développés dans de nombreux aliments de consommation courante, comme les fromages en particulier, n'ont rien produit. Simplement, ils n'ont produit que des substances non toxiques.La diversité des antibiotiques :La liste des antibiotiques utilisés en médecine (humaine ou vétérinaire) est déjà longue.Chacun d'eux ou chaque groupe de ces antibiotiques, possède une action antimicrobienne déterminée, sur certains germes pathogènes.Il existe des antibiotiques qui ont une action sur une grande variété de microbes, ils sont dits "à large spectre", d'autres n'agissent que sur des groupes microbiens plus étroits.Cela suppose donc de grandes différences entre les divers antibiotiques sur le plan de leur constitution chimique et de leur comportement dans l'organisme du malade qui les absorbe.Par exemple, certains absorbés par la bouche restent dans le tube digestif et sont rejetés sans être passés dans le sang. C'est le cas de la néomycine qui, utilisée en injection, serait très toxique, cette propriété permet de l'employer sans danger dans les infections intestinales.Un antibiotique du même groupe la colistine reste aussi dans l'intestin mais peut être employée en injection car non toxique aux doses utiles, de même la streptomycine, bien que sa toxicité soit plus marquée.Il faut donc bien comprendre que sur le plan des inconvénients, pas plus que sur celui des avantages ou de l'utilisation, on ne peut généraliser et parler globalement des antibiotiques.C'est pourquoi la formule, si répandue chez les éleveurs d'oiseaux, selon laquelle "les antibiotiques brûlent l'appareil reproducteur" est une erreur totale. Même si un antibiotique, ou groupe d'antibiotiques, avaient cette propriété (ce qui n'est jamais le cas), il n'y aurait aucune raison de généraliser, étant données les différences totales qui existent entre tous les antibiotiques.C'est comme si l'on disait l'amanite phalloïde est un champignon mortel, donc tous les champignons sont mortels, ou encore, le datura et la belladone sont des plantes toxiques de la famille des solanées, donc je ne mange ni aubergines, ni tomates, ni pomme de terre, de peur de m'empoisonner. SULFAMIDESLes sulfamides responsables ?Cette généralisation, grossièrement erronée, vient peut-être des sulfamides, antibiotiques aussi à leur façon, mais d'origine artificielle et obtenues par synthèse chimique.Ces produits, découverts un peu avant les antibiotiques, constituent un groupe bien plus homogène puisque tous ont, comme disent les chimistes, "une fonction sulfamide".Leur action sur les microbes s'explique pour tous, par un processus identique, ce sont des "anti-acide para-amino-benzoïque, cet acide étant une sorte de vitamine nécessaire aux microbes. Si l'on considère que la fonction sulfamide a en propre des effets secondaires néfastes, on peut parler des inconvénients des sulfamides. Rien de tel pour les antibiotiques, entre la pénicilline et l'érythromycine, il y a autant de différence qu’entrent un pommier et une carotte !Et quelqu'un qui voudrait, sur une tarte remplacer les pommes par des carottes passerait pour un peu "dérangé".Pourtant si vous assurez que ne supportant pas la pénicilline (ce qui est effectivement le cas de certaines personnes) vous refusez du même coup tous les antibiotiques, seuls les spécialistes souriront poliment de votre affirmation ou impoliment vous traiteront d'imbécile ou d'ignorant.
LIMITESLes inconvénients des antibiotiques :Les antibiotiques ont une action sur les microbes ou sur certains microbes, c'est leur seul point commun et c'est donc la seule explication qui peut être donnée à un inconvénient commun à tous les antibiotiques.Il existe, il est en général mineur car on peut y remédier, c'est l'action sur la flore intestinale. L'antibiotique stoppe le développement de certains microbes intestinaux normaux et la place libre est occupée par des champignons, des levures ou des microbes résistants à l'antibiotique utilisé, il en résulte des troubles qu'il faut corriger par des antifongiques ou par des ferments lactiques.Pour tous les autres inconvénients ou dangers, il est impossible de généraliser et si un antibiotique (ou groupe d'antibiotiques ayant une structure chimique commune) peut avoir une action secondaire particulière, on peut en aucun cas prévoir une action semblable d'autres antibiotiques totalement différents.Quand à l'action sur la reproduction, possible mais passagère, avec les sulfamides (et encore pas tous), elle parait, pour les antibiotiques, relever de l'imagination pure.Bien sûr, monsieur Dupont, une année a traité aux antibiotiques et ces mêmes oiseaux, l'année suivante ont fait une mauvaise saison de reproduction.Ce n'est pas une raison pour accuser les antibiotiques car monsieur. Duval, Durand, etc. ont fait le même traitement et n'ont rien noté d'anormal.La différence est que monsieur. Dupont s'est précipité sur son papier et son stylo pour écrire dans une revue que les antibiotiques (sans même préciser lequel) "bûlent l'appareil reproducteur" alors que messieurs Duval et Durand n'ayant rien observé, n'ont rien écrit.Et c'est ainsi qu'une conclusion trop hâtive, et par la force de la chose écrite, fait son chemin, est reprise par les uns et les autres de conversation en articles de presse et finit par être admise bien que sans fondement.